La Ville de Pont-l’Abbé signe un contrat de sécurité avec l’État

« Pont-l’Abbé est une ville agréable et dynamique, on s’y sent bien. La population est en hausse depuis plusieurs années. Les gens viennent ici pour la qualité de vie, il faut que cela perdure. » Ces mots ont été prononcés par le préfet Alain Espinasse, ce vendredi 26 avril, au Triskell. Ce dernier était présent dans la capitale bigoudène afin de signer un contrat de sécurité. Il s’agit d’une convention d’une durée de trois ans entre l’État — à la fois la Préfecture et la gendarmerie —, et la Ville de Pont-l’Abbé, dans la continuité du programme Petites villes demain. C’est la troisième ville du département, après Douarnenez et Saint-Pol-de-Léon, à prendre cette initiative.

Améliorer la coordination entre les gendarmes et la municipalité

Concrètement, l’objectif est de perfectionner la sécurité de la population. Comment ? « En améliorant la coordination entre les gendarmes et la municipalité », dixit Charlotte Tournant, commandant du groupement de gendarmerie du Finistère. Des engagements ont été pris. Exemple : la présence des gendarmes sur la voie publique sera intensifiée via des patrouilles pédestres. « Nous avons besoin de ce contact », précise le commandant. « Nous allons pouvoir répondre aux nouvelles menaces dans le domaine de la cybercriminalité en offrant des diagnostics aux entreprises et aux collectivités. Nous avons amélioré la formation des gendarmes sur ce sujet. »

Des actions de prévention en direction des publics vulnérables (femmes, mineurs, seniors…) vont se multiplier. Des référents seront désignés. Les différents acteurs se retrouveront deux fois par an pour ajuster les actions.

Soutien du préfet sur la vidéoprotection

Sur le volet de la vidéoprotection, le préfet a apporté son soutien à la municipalité, qui a décidé de s’équiper cette année. « À Pont-l’Abbé, la délinquance est maîtrisée. Il n’y a pas de quartiers sensibles. Il faut que cela continue. » Le maire Stéphane Le Doaré a, à nouveau, précisé qu’il n’y aura pas de centre de visionnage. « L’accès aux images, sur réquisition du procureur, pourra aider les enquêteurs, c’est un plus. » Le maire a aussi évoqué le recrutement d’un chef de la police municipale, ou plutôt d’une cheffe. Cette dernière, ancienne gendarme, prendra ses fonctions le 1er juin et viendra renforcer l’équipe actuelle de quatre agents.