L’importance de la récolte de données fiables pour l’élaboration de stratégies publiques efficaces dans la prise en charge des citoyens a été mise en exergue par le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, à l’occasion de la rencontre organisée pour célébrer la Journée mondiale de la population, fêtée le 11 juillet de chaque année.
Dans une allocution lue en son nom par le directeur général de la prévention au ministère de la Santé, le Pr Djamel Fourar, le ministre de la Santé a souligné que le thème de cette année, à savoir « Données : mesure, analyse et action pour renforcer le progrès pour tous », a été adopté pour souligner l’importance capitale d’« investir dans des données de qualité, fiables et accessibles pour éclairer les décisions et orienter les politiques publiques ».
Le ministre a relevé que les données, sous toutes leurs formes, constituent un « outil indispensable pour comprendre les réalités démographiques, sanitaires et socio-économiques du pays ». Soulignant qu’en disposant d’informations précises, les décideurs peuvent mieux cerner les besoins et les défis de la population, et ainsi « développer des politiques plus pertinentes et plus efficaces ».
En outre, le ministre a souligné qu’à la lumière de l’Agenda 2030 des objectifs de développement durable, les données, en particulier celles liées à la population, sont plus importantes que jamais, assurant que, actuellement, plus de 240 indicateurs sont utilisés pour suivre la mise en œuvre de ces objectifs.
Dans ce contexte, le premier responsable du secteur de la santé a précisé que son département « œuvre à assurer toutes les données relatives au troisième objectif de développement durable, à savoir permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge », et ce aussi bien au niveau national que local, et ce à travers « l’accompagnement des directions de la santé dans les wilayas ainsi que les établissements de santé pour atteindre les objectifs selon leurs priorités ».
Il a illustré ses propos en citant l’exemple des efforts déployés par son département pour atteindre l’objectif qui consiste à réduire le taux de mortalité maternelle à moins de 20 pour 100 000 naissances vivantes d’ici à 2030.
Concrètement, la mise en place d’un système de déclaration et de vérification obligatoire des décès maternels en 2013 a permis une meilleure connaissance et mesure de ce phénomène.
Il a expliqué que la récolte de ces données a contribué à identifier les causes médicales et environnementales à l’origine de ces décès. Il a affirmé que ces informations précieuses ont ensuite servi à orienter les interventions ciblées et à réduire significativement le taux de mortalité maternelle en Algérie.
Par ailleurs, M Saïhi a estimé que la mise en place de l’émission du certificat médical de décès par décret exécutif, le 28 avril 2022, et son numéro d’identification, dans le cadre de la numérisation qui est en cours de finalisation, « permettra sans aucun doute d’obtenir des données plus détaillées sur les causes médicales du décès, conformes aux normes internationales ».
Dans le cadre de l’amélioration de la récolte des données, il a appelé à une mobilisation collective des acteurs publics et privés pour créer un débat large et transparent autour de la question des données. Il a souligné la nécessité de « mettre en lumière les défis rencontrés en matière de collecte, d’analyse et d’utilisation des données », et de « trouver des solutions innovantes pour améliorer la fiabilité et la qualité de ces données ».
Malgré les défis à relever, le ministre a tenu à souligner les progrès importants réalisés par l’Algérie en matière de collecte et d’analyse des données. Il a cité, à titre d’exemple, la mise en place d’un système d’information sanitaire intégré. M. Saïhi a affirmé que « ces initiatives permettront au pays de mieux exploiter le potentiel des données pour améliorer la santé et le bien-être de la population ».
Il convient de noter qu’à l’occasion de cette rencontre, le directeur général adjoint chargé de la gestion de l’Office national des statistiques, Moussa Mahdjoubi, a indiqué que l’enquête, menée par l’Office sur la démographie de l’Algérie au cours des quatre dernières années (2020-2023), faisait ressortir « une amélioration de nombre d’indicateurs, notamment l’espérance de vie à 79,6 ans en 2023 ».
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