Pour les initiateurs du projet, la seule manière de convaincre est l’illustration par l’exemple à grande échelle. C’est pourquoi la fondation par fonds de dotation appelle 1 000 organisations – de toutes tailles et de tous secteurs d’activité – à se saisir du référentiel projet 41-21, basé sur le triptyque « Écouter > Évaluer > Agir » et disponible en libre accès sur le site de la fondation. Ce référentiel comprend des blocs de compétences à atteindre. Exemples : prévenir les risques majeurs, écouter les salariés en organisant un entretien d’écoute, analyser les accidents du travail et les maladies professionnelles, avec à chaque fois un rappel de l’objectif à atteindre, une liste d’actions à mettre en œuvre et des précisions et bonnes pratiques). L’idée est d’intégrer des éléments essentiels d’une démarche SQVT dans le management des entreprises qui souhaitent y adhérer et d’en mesurer les effets.
Le point de départ de l’implication des entreprises se concrétisera par une lettre d’engagement reprenant leur feuille de route en SQVT, au regard de ce qui reste à faire après un auto-diagnostic. Elles s’engageront ainsi dans une démarche de SQVT menée collectivement, avec leurs partenaires sociaux, afin d’en démontrer la valeur ajoutée effective sur leur performance globale. Et ce, sur un, deux ou trois ans maximum.
Depuis le lancement, du projet, cinquante entreprises l’ont rejoint et cent préventeurs se sont portés volontaires pour accompagner les entreprises s’y impliquant.
Différents experts de la SQVT soutiennent le projet. Parmi eux, dans son comité d’évaluation : Sophie Thiéry, consultante, co-garante des Assises du travail, Jean-François Naton, rapporteur du Cese et ancien président de l’INRS, Stéphane Seiller, ancien directeur des Risques professionnels à l’Assurance Maladie, Michel Ledoux, avocat fondateur du cabinet Ledoux & associés, Cyril Cosme, président du Bureau international du Travail pour la France, ou encore Hervé Lanouzière, directeur de l’INTEFP (Institut national de l’emploi et de la formation professionnelle), ancien directeur de l’Anact.
*En référence à l’article L 4121-1 du Code du travail, qui place sous la responsabilité de l’employeur la protection de la santé physique et mentale de ses travailleurs à égalité de traitement.
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