Paris : voici la date à laquelle la vitesse baissera sur le périph

Cette mesure, dont les bases ont été posées dès 2018, fait partie d’une série d’actions visant à améliorer la qualité de l’air et réduire les nuisances sonores dans Paris. Avec environ 500 000 riverains vivant à proximité du périphérique, cette réduction de la vitesse vise avant tout à diminuer les impacts négatifs sur la santé publique. Les études montrent en effet que la pollution sonore et atmosphérique a des répercussions importantes sur la santé des habitants, notamment en termes de maladies respiratoires et cardiovasculaires.

D’après les chiffres avancés par la municipalité, le passage de 70 à 50 km/h permettra de réduire significativement les émissions de polluants, y compris les oxydes d’azote (NOx) et les particules fines. De plus, la diminution de la vitesse est aussi un moyen efficace de limiter les nuisances sonores. Déjà en 2014, une première réduction de la vitesse de 80 à 70 km/h avait conduit à une baisse du bruit, notamment pendant la nuit.

L’instauration de cette nouvelle limitation s’inscrit dans la continuité des efforts de la mairie pour rendre Paris plus respirable et plus agréable à vivre. Il ne s’agit pas d’une décision prise à la hâte : elle fait suite à de nombreux débats et consultations, notamment au sein du Conseil de Paris, où un consensus avait été trouvé dès 2018. À cette époque, la Ville de Paris avait déjà annoncé son intention de limiter la vitesse sur le périphérique, mais c’est après les Jeux Olympiques de 2024 que la mesure entre véritablement en application.

En parallèle de cette réduction de la vitesse, la municipalité entend pérenniser certaines infrastructures mises en place pour les Jeux, comme la voie réservée au covoiturage et aux transports collectifs.