L’idée a germé dans la tête de Ludovic Amy, paysagiste qui s’est aussi formé à la gestion des espaces naturels et à l’urbanisme. En 2017 il crée, à Baugé-sur-Anjou, sa petite entreprise Urbanoé, qui propose des jardins sur l’eau, baptisés Aloé.
Ils sont composés de modules qui peuvent s’assembler, des hexagones légers d’un peu plus d’un mètre carré, en aluminium et en liège. « La première caractéristique« , explique Ludovic Amy, « c’est que c’est du flottant. C’est hyper important parce qu’on s’adresse à la fois aux milieux fermés, lacs et étangs, et aux milieux ouverts, rivières et canaux, sur lesquels il y a possiblement des variations de niveaux d’eau. Il faut que le module puisse suivre le niveau des eaux« .
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Recréer des équilibres
Sur les modules poussent des plantes hélophytes, c’est-dire dont les racines sont immergées dans l’eau, ce que permet un système de petits trous sous la structure. « Là par exemple vous avez un iris des marais. Le système racinaire de la plante héberge des bactéries qui vont recréer un système d’oxygénation dans le milieu. C’est aussi un lieu de vie pour toute la faune qu’on ne voit pas forcément. Ca permet de ramener de la biodiversité, de rendre service aux espèces, et de recréer des équilibres sur le milieu. J’utilise ce qui marche dans la nature, en lui donnant un coup de pouce, pour rééquilibrer les écosystèmes« .
Les tous premiers modules Aloé ont été installés il y a huit mois, dans un bassin artificiel chez un particulier. L’eau était alors violette à cause d’une bactérie. « Il y avait ce côté curatif« , se souvient Rémi, le propriétaire, « et comme c’était un plan d’eau inerte, il fallait lui donner un peu de vie. Et surtout recréer un écosystème. L’idée est d’améliorer l’esthétique, si en plus les plantes font le travail, quoi de plus merveilleux !« .
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Cette fonction curative, appelée phytoremédiation, nécessite encore de nombreuses expérimentations. Un projet pilote sur un bassin de rétention d’eau est en cours.
L’esprit d’initiative
3 min
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